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La nutrition anti-âge, un tournant pour notre santé
C’est un principe universel du monde vivant : avec des aliments de qualité, les cellules se reproduisent au plus près du modèle initial. La conclusion s’impose d’elle-même : plus ces cellules se ressemblent d’année en année, moins l’organisme vieillit.
Notre paroi intestinale est l’équivalent d’un filtre de un quarantième de millimètre d’épaisseur séparant deux mondes : l’un extérieur, l’autre propre à notre univers interne. Le monde extérieur de l’organisme est divisé en deux parties : les apports externes comme l’air que nous respirons avec ses bactéries, microbes, molécules inconnues, et d’autre part, le tube digestif depuis la bouche jusqu’à la paroi intestinale. Le rôle de la barrière intestinale est de sélectionner dans ce qui provient de notre tube digestif ce qui peut ou doit rester dans notre corps. Dès lors que les molécules traversent cette paroi, elles appartiennent désormais à notre monde intérieur.
L’« univers interne » c’est donc notre corps, notre sang qui baigne nos tissus et qui, lui, doit rester exempt de bactéries. À l’état normal, les enzymes et les mucines appartenant au tube digestif participent activement à l’absorption des nutriments (on entend par nutriment toute substance nutritive qui peut être assimilée directement par l’organisme) et ce, selon nos besoins pour produire de nouvelles cellules, de l’énergie et de nouvelles protéines. C’est notre vocation d’espèce vivante : fabriquer des cellules tous les jours et produire de l’énergie pour notre corps. Nous devons fabriquer de 50 000 à 100 000 cellules par jour, un travail considérable à accomplir.
Mieux manger conduit non seulement à une excellente qualité de vie mais aussi à une espérance de vie plus longue La majeure partie de nos troubles de santé et affections diverses ayant plusieurs facteurs, la génétique bien sûr, l’environnement aussi, mais surtout l’alimentation et donc la faculté de l’intestin à filtrer les bonnes molécules c’est-à-dire la perméabilité intestinale ou absorption, c’est en fait un enchaînement à plusieurs niveaux qui conditionne notre état général. D’où l’importance du choix des aliments en fonction de leurs propriétés d’assimilation et d’absorption digestive, mais tout autant de leur préparation culinaire ! Ce dernier point est crucial pour que le plaisir reste de la partie.
La longévité, n’est pas ce qui est le plus important.
Vivre plus longtemps est assurément une bonne chose, qui le nierait ? Mais ce qui importe, c’est dans ce cas de vivre mieux, d’être plus énergique, plus gai tous les jours, conserver sa mémoire, retrouver une belle peau. Voilà le vrai changement. Bien avant que nous ressentions une diminution de nos capacités physiques, les premiers signes annonciateurs de l’avancée en âge se lisent sur la peau, et d’abord celle du visage. Ces nouvelles rides superficielles, ces légères taches, ces toutes petites lésions annonciatrices démontrent à l’évidence une diminution de nos fonctions de reproduction cellulaire à l’identique. Alors, pourquoi vieillissons-nous si notre corps est en quelque sorte « remis à neuf » en permanence et en totalité tous les sept ans ? Tout simplement parce qu’il faut des nutriments très bien choisis pour que les cellules se renouvellent dans une qualité proche de leur modèle initial ! À défaut, ces cellules se dégradent d’année en année… et l’organisme vieillit.
En réalité, nous sommes programmés pour vivre cent vingt ans.
Quelle attitude adopter devant cette réalité ? Chacun de nous est dès lors confronté à un choix devant lequel il y a plusieurs comportements envisageables : L’attitude destructrice : « Cela ne m’intéresse pas, je n’ai aucune intention de renoncer au plaisir de la cigarette, je veux boire autant qu’il me plaît, manger tout ce que j’aime, ne rien faire rien de spécial pour protéger ma santé et mon avenir, bref je me moque de brûler la chandelle par les deux bouts. » Pourquoi pas ? L’attitude concernée : « La question est intéressante, je veux bien suivre quelques conseils… Mais pas changer radicalement mes mauvaises habitudes alimentaires. » L’attitude responsable : « Ma vie, ma longévité sont très importantes pour moi et mes proches. Je ne veux pas traiter mon corps comme un simple vêtement. Je souhaite sincèrement tout entreprendre pour vivre mieux, plus longtemps. Et pour vieillir le mieux possible, je veux bien accepter de “manger jeune”, même si je dois y rencontrer parfois quelques contraintes nouvelles. »
Nous voici face au vrai choix : « La bouche ou la vie » !
Que doit-on faire alors, comment s’attacher à contrôler l’usure de son corps et participer activement à la réparation de tout ce qui se dégrade trop vite ? Comment parvenir à maintenir son physique, à rester jeune longtemps ? Avant toute chose, il est indispensable de comprendre comment fonctionne notre organisme. Commençons donc par mettre en place les moyens de compréhension du fonctionnement d’un corps humain pour qu’il reste jeune plus longtemps. Notre santé et notre longévité sont directement liées à notre alimentation Tout être humain naît, grandit, arrive à son apogée (la cinquantaine) puis l’organisme s’use, vieillit et meurt. Nous passons à table parce que nous avons faim. Mais, nous l’avons dit, l’appétit n’est qu’un signe, une demande pressante en nutriments indispensables au renouvellement cellulaire quotidien. Or les ingrédients que nous préférons ne sont pas forcément au goût de notre corps. Pis, on peut affirmer que, d’une manière générale, les mets les plus agréables sont trop riches en sucre, en sel, en matières grasses, en sauces, etc. Or si nous consommons des aliments qui ne conviennent pas à notre corps, l’absorption intestinale, c’est-à-dire le passage des nutriments de l’intestin vers le sang et la lymphe va en être dangereusement affectée. On sait confusément et depuis longtemps que notre santé est liée à ce que l’on accepte de mettre dans son assiette puis dans sa bouche. Mais qui s’en préoccupe suffisamment ? Pourtant le lien entre carences alimentaires et maladies graves est établi depuis plus d’un siècle. Mieux, il est aujourd’hui prouvé que la survenue plus ou moins tardive des deux principales causes de décès (en France notamment) – à savoir les maladies cardiovasculaires et les cancers – est étroitement liée à notre façon de manger. Les exemples de relation directe entre « bonne nutrition » et « bonne santé » sont aujourd’hui éloquents : ainsi en est-il de l’athérosclérose, phénomène de durcissement de la paroi des artères, qui peut être stoppée voire inversée si on limite les acides gras saturés, les graisses animales, les plats en sauce, les fritures et le sel ! Réapprenons à manger pour conserver notre longévité.
Mon approche de la médecine préventive du vieillissement a pour objectif avant tout d’assurer et d’indiquer à chacun que l’on ne peut commencer à envisager de vivre mieux, plus longtemps, qu’après avoir pris conscience, non seulement de ses choix alimentaires mais aussi de l’importance de la perméabilité intestinale et de notre système de réponse immunitaire.
Ma prescription réparation intestinale, réparation perméabilité, réparation anti-âge basique.
Vous pouvez améliorer l’état de votre intestin :
– En lui apportant un facteur de croissance épidermique, la salive apporte ce facteur, mastiquez vos aliments jusqu’à les réduire en bouillie.
– En lui apportant des probiotiques, Saccharomyces boulardii ou Lactobacillus casei, etc.
– En lui apportant de la glutamine (le cicatriseur de l’entérocyte).
– En lui apportant du glutathion (éventuellement en perfusion intraveineuse, 45 minutes par semaine, 5 séances suffisent en général pour apporter une amélioration).
– En lui apportant des flavoïnes. La querceline, substance naturelle que l’on peut trouver dans les pommes, les oignons et le thé, est l’un des plus puissants anti-inflammatoires naturels.
– En lui apportant des acides gras polyinsaturés de type 3 ou 6.
– En adoptant une alimentation riche en fibres et prébiotiques, favoriser le riz comme féculent principal et arrêter toute autre céréale. (Et en vérifiant que vous supportez les produits laitiers et les oeufs.).
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